Petit retour en arrière : le 9 août, c'était le grand départ

Il a fallu quitter la maison ...

 

... un peu comme un départ en vacances, tôt le matin, après une nuit courte pendant laquelle personne n'a très bien dormi.

Sauf que dans le taxi, y a eu quelques larmes et que le chauffeur de taxi, voyant nos bagages, n'a pas pu s'empêcher de dire : "Mais vous partez longtemps ?"

C'est vrai qu'à la gare de Poitiers, on n'est pas passé inaperçus : pas moins de 7 valises sans compter les bagages à main !

A propos des valises, les plus belles de tout orly, c'étaient celles des enfants ( j'ai mis du temps à les trouver celles-là, mais je suis assez fière !)

Je vous avoue que jusque-là, ça grognait pas mal côté enfants. Vous pouvez imaginer avec tous ces bagages le bazar pour circuler sur les quais, dans les couloirs, pour les hisser et les caser dans un TGV archi-bondé (on avait pourtant fait exprès de partir un mardi ...).

Mais une fois dans l'avion tout le monde s'est détendu et c'était le bonheur pour les enfants :

manger dans l'avion,

regarder la télé et faire les jeux vidéo,

accessoirement dormir.

 

Puis après 8 heures de vol et quelques 6500 kms parcourus, la Guadeloupe a été en vue :

et, ma foi, c'était décevant : ciel gris comme à Paris, et  

 

pas d'atolls ni de palmiers ...  On nous aurait menti ...

Dès la sortie de l'aéroport, l'air chaud et humide (genre sauna) nous a pris à la gorge : Lise en parle encore.

Dès notre arrivée, on a été à l'hôtel pendant quelques jours : super, c'était les vacances qui continuaient (les enfants étaient ravis)

mais l'état des lieux dès le lendemain de notre arrivée, et quelques menues formalités nous ont rapellé à la réalité.

On espérait secrètement un retard de notre container (comme ça arrive très souvent), mais non il était à l'heure :

c'est dommage, les vacances étaient finies !